Yacouba Sylla : « On ne doit rien céder, le Mali doit gagner »

Les Aigles du Mali jouent vendredi soir à Bamako le premier des deux actes contre la Guinée Equatoriale. Délogés de la première place du groupe C par le Bénin vainqueur du Soudan du Sud le 23 mars. Les joueurs entendent batailler ferme pour reprendre le leadership. « Le Mali doit gagner » pose tranquillement le milieu de terrain Yacouba Sylla, au micro de cafonline.com.

A quel type de match vous attendez-vous contre le Nzalang National ?
« Ils vont tenter de nous imposer cette volonté de dominer physiquement. Et une fois qu’ils sont partis du bon pied, ils deviennent vraiment dangereux. Et puis c’est une équipe technique qui peut avoir soudainement le déclic et tout renverser. Tout porte à croire qu’ils seront en position de réaction si on leur laisse trop le ballon. Il faut donc que l’on veille à conserver la balle, essayer de les mettre sous pression en conquête et en montant de manière agressive en défense. Face à cette équipe, on ne doit céder aucun espace ».

La Guinée équatoriale bien que mal en point est l’un des plus gros calibres de ce groupe…
« La Guinée Equatoriale n’était pas dans le carré d’as de la dernière Can pour rien. Nous n’avons certainement pas peur de l’adversaire, mais il n’y a plus de petites équipes. Avec notre place de leader après deux journées nous ne devons pas croire que cela ira tout seul. Donc nous devrons faire le jeu et imposer notre football. il s’agit de l’un des matches les plus importants de notre groupe. L’adversaire dont tous les joueurs évoluent en Europe ne nous laissera pas beaucoup d’espaces, jouera avec beaucoup de motivation et essaiera de très vite casser notre jeu. Nous devrons montrer beaucoup de sûreté et de stabilité derrière. Il faudra jouer rapidement entre les lignes pour empocher la victoire ».

Que vous inspirent les changements dans le groupe et le timing des matches ?
« L’intégration des nouveaux joueurs (Abdoulaye Sissoko, Mamadou Coulibaly, Maruis Ahmed Assoko), se déroule très bien créant un climat sein avec les autres. La préparation se passe bien, nous sommes en regroupement depuis quatre jours et je peux vous affirmer que tous les joueurs sont motivés pour réaliser une belle performance et à Bamako et à Malabo. En vérité j’ai trouvé l’ambiance vraiment excellente quand nous avons commencé le regroupement. En dépit des absences, nous disposons d’un groupe qui vit et qui évolue ensemble depuis longtemps. Des joueurs sont out mais on fera avec le reste et c’est cette solidarité qui compte. Changement ou pas, le groupe joue et peut faire beaucoup de dégâts. Pour ce qui est des matches en si peu de temps, il faut le faire. Au niveau du timing, c’est très court. Il faut se préparer à l’enchaînement des matches ».

Quelles est la vraie valeur de l’équipe avec les absences ?
« Il n’est point important de connaître la valeur de l’équipe. Avec ou sans absences, on reste un groupe et on est soudé. Aujourd’hui nous sommes dans les campagnes Coupe d’Afrique et Coupe du Monde où chaque match a son importance. Tout cela dans le but d’atteindre les objectifs. Aujourd’hui, le groupe existe et se veut fort ».

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