L’équation Seydou Keita : « Que les Seydou, Momo ou autres n’aient pas le privilège de partir et de revenir en sélection lorsque bon leur semble !»

Les appels de pieds de Seydou KEITA n’auront pas suffi à convaincre Alain Giresse de le retenir sur la liste des 23 joueurs qui affronteront le Zimbabwé le 5 Juin prochain.  Et sur ce point, je le dit: Alain Giresse a fait le bon choix !

{googleAds}<script type= »text/javascript »><!–
google_ad_client = « ca-pub-2338947514032922 »;
/* adcontent */
google_ad_slot = « 7199928336 »;
google_ad_width = 468;
google_ad_height = 60;
//–>
</script>
<script type= »text/javascript »
src= »http://pagead2.googlesyndication.com/pagead/show_ads.js »>
</script>{/googleAds}

Ce qui me gène dans cette histoire, c’est cette atmosphère de pression autour d’un retour imposé de Seydoublen.

Je pense que, en y voyant de très près, le retour du barcelonais dans ces conditions poserais plus de problèmes que de solutions à l’équipe nationale.

Alain Giresse, dès sa prise de fonction, a su faire sans Keita et a su installer un état d’esprit au sein de la sélection, effectuer une bonne insertion des nouveaux à travers les quelques anciens et surtout un secteur médian qui a apprit à se construire sans Seydou.

Le sectionneur ne peut donc pas prendre le risque de sélectionner Seydou Keita parce que tout simplement Seydou veut revenir en sélection sans prendre en compte les autres paramètres autres que purement sportives (les aspects psychologique pour désamorcer les conflits, les managements des susceptibilités…etc.).

Un groupe s’est formé sans Seydou, des jeunes comme Kalilou Traoré ou Samba Sow ou même Ismaël Keita a pu s’affirmer en son absence.

Appeler Seydou Keita serait synonyme de le titulariser. Hors cette option aurait été mal comprise par ceux qui ont tenu la baraque en son absence. Et surtout que l’un des acquis d’Alain Giresse, c’est d’avoir fait de Kalilou Traoré le leader technique de la sélection (ce dernier  a vraiment su saisir sa chance).

Appeler Seydou Keita serait synonyme de le mettre remplaçant. Hors cette option est ingérable tant pour le sélectionneur que par Seydou lui- même.

La gestion des hommes y passent par là et Giresse y  voit juste.

Et comme je le disais dans l’un des mes anciens articles: «En ce sens, reconstruire l’équipe nationale en s’appuyant sur les jeunes, en leur inculquant des valeurs propres à leur génération comme l’a indiqué Seydou Keita, je le cite : « Je pense qu’il faut, aujourd’hui, donner la chance aux nouveaux joueurs qui peuvent aussi  faire quelque chose. Nous, nous avons fait notre temps, il faut donner l’opportunité à d’autres. […] » Me semble très pertinent. Mais à condition de laisser ces jeunes continuer leur œuvre en cas de qualification quoi qui arrive. Que les Seydou, Momo ou autres n’aient pas le privilège de partir et de revenir en sélection lorsque bon leur semble. »

Ici réside toute la complexité de l’équation Seydou Keita.

Lire l’article : Edito:Absence des cadres de la sélection contre la Cap vert : un mal pour un bien… mais à condition…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *