Seyba Coulibaly, président de l’ASSOMAF (Association des Anciens Sportifs Maliens en France: « Pour perpétuer l’œuvre et la mémoire des anciens sportifs maliens »

Crée au debut d’année 2012, l’ASSOMAF est la structure qui regroupe l’ensemble des Anciens Sportifs Maliens vivant en France.
Conscient du rôle qu’elle doit jouer auprès de la nouvelle génération de pour développer le sport malien, les membres de l’ASSOMAF entendent fédérer leur énergie autour de leur président Seyba Coulibaly, ancien international malien de football, pour développer leur projets. Malifootball est allé à sa rencontre….

Président, pourquoi avoir créé l’ASSOMAF ?

Nous avons remarqué que beaucoup d’anciens sportifs maliens, notamment ceux qui ont porté les couleurs du mali, vivent en France. 

Et la plupart c’était perdu de vue quand bien même que nous avions passé une bonne partie de notre jeunesse ensemble dans les clubs maliens ou dans les différentes équipes nationales du Mali.

A un moment donné, nous avons tous fait les beaux jours du sport malien, la plupart d’entre nous a défendu les couleurs du Mali; c’était donc une évidence pour que l’on se retrouve en début d’année  et crée cette association et j’ai eu l’immense honneur d’avoir la confiance de mes frères et sœurs, anciens sportifs maliens de France d’en a assurer la présidence.

Comment fonctionne l’ASSOMAF ?

L’association est constitué par les sportifs maliens « retraités » de toutes les générations de toutes disciplines confondues.

Le premier travail avait été de faire une repertoring de tous les anciens sportifs, puis nous avons eu a organiser des réunions pour discuter des orientations à la structure.

Depuis l’élection du bureau que je préside, la motivation est resté intact; hommes et femmes tout le monde est impliqué.

Par la suite nous avions mis en place un programme d’activités et nous avons approché des sponsors qui ont accepter de nous soutenir . Je pense à Malamine Koné de Airness, Amadou Baiba Kouma de l’AS Bakaridjan (qui est notre président d’honneur)  et je leur remercie pour leur soutien et disponibilité à notre égard.

Par la suite, nous avons reçu beaucoup de soutien moral du Mali à travers des anciens sportifs avec les quels nous avions joué ensemble mais aussi des citoyens ayant appréciés notre démarche, qui nous appelle régulièrement pour nous soutenir.

Quelles sont vos relations avec les anciens sportifs maliens restés au Mali?

Nos relations sont bonnes. Depuis la création, nous avons rétablit les contacts et plusieurs des anciens ont déjà été rapproché. Nous continuons les échanges et surtout voir comment nous pouvons travailler tous ensemble.

Quels sont vos projets?

Notre première activité a été notre participation au Tournoi Moussa Traoré « Gigla » à Blois.

Vous savez, un gymnase pour le nom de notre défunt frère Moussa Traoré « Giglas » dans cette ville et chaque année sa fille, Mariam Traoré, organise un tournoi en sa mémoire. C’était un devoir et une obligation pour nous d’y être présent et cela a été une grande journée de retrouvailles, de communions et d’échanges intergénérationnelles.

Il y a aussi plusieurs villes dans lesquels des sportifs maliens se sont distingués, nous allons tout faire pour continuer à perpétuer leur œuvre et leur mémoire. Je pense à feu Moussa Traoré « Gigla« , à feu Ousmanebléni et tant d’autres.

Par ailleurs, nous organisons le 16 Septembre prochaine, avec la ville de Champigny en région parisienne, une journée dédié au sport . Nous présenterons une équipe féminine de basketball et une équipe de football. Ces équipes seront constitués de jeunes d’origines maliennes qui iront représenter l’ASSOMAF lors de ce tournoi. Nous estimons que c’est un bon moyen pour ces jeunes de se rapprocher du sport malien et pourquoi pas aller jouer dans les équipes nationales du Mali un jour ….

Vous avez vous même été international malien de football…

Oui effectivement, j’ai notamment évolué avec le Djoliba AC quand j’étais au Mali. Je suis de la même génération que les Bourama Traoré, « Poker »,Fagnery Diarra, « …J’ai joué aussi avec Sadia Cissé, Idrissa Maiga « Metiou » même s’ils étaient plus âgés que moi.

À l’époque, c’était feu Tiekoro Bakayoko, un grand homme, qui m’avait  amené au Djoliba AC. Il m’a soutenu et aidé ainsi que d’autres personnes: je les remercie tous. J’étais attaquant et mon premier match avec ce club c’était en 1974 . j’ai gagné notamment la coupe du Mali avec le Djoliba AC.

Et en équipe nationale c’était avec les mêmes personnes et aussi avec ceux d’autres clubs tels que : « Driballon » et « Pélé » de l’AS Real, « MBapé » , Lassine Soumaoro, Modibo « 10 du Stade Malien, « Seydou Gouatiguy ».. etc.

Quel message avez vous à lancer ?

Mon souhait le plus ardent est que le sport malien retrouve ses lettres de noblesses. Je profite aussi de cette interview pour demander à tous les anciens sportifs à travers la France  que nous avons pas réussit à retrouver, de venir à nous. 

Je commencerai à remercier  vous Mahamet Traoré du site Malifootball.com pour votre soutien constant à  l’ association. À tous les membres de notre association pour le dévouement. Mes remerciements vraiment avec le cœur à mon père adoptif, feu Namakan Keita, qui a été mon premier supporter , à feu Tiekoro Bakayoko qui a été un père, un frère, un ami pour tous son soutien.

Et pour terminer, l’ASSOMAF est très soucieux des problèmes que notre pays connait en se moment. Nous nous sommes aussi impliqué afin de soutenir nos compatriotes qui souffre au nord à travers une collecte que nous avons remis aux représentants du Nord du Mali en France afin de les acheminer.

Notre souhait le plus ardent est que le Mali retrouve toute sa gradeur que le monde entier connait de lui.

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