Drissa Diakité: « Je n’aurais pas trouvé correcte de venir en sélection sans club! »

Après sept années passées en Ligue 1 ( à l’OGC Nice), Drissa Diakité a rejoint le championnat Grecque où il évolue désormais sous les couleurs de l’Olympiacos de Pirée, le plus grand club de la Grèce.

Joint par téléphone, Drissa Diakité est heureux d’avoir trouver un club avec la perspective de jouer la Ligue des Champions UEFA.

Il nous parle de ses sept années passes à l’OGC Nice, ses projets et aussi de la sélection nationale qu’il n’oublie pas;  bien qui soit absent ce weekend pour le match contre le Botswana…

Drissa, vous venez de signer pour l’Olympiacos en Grèce, comment s’est déroulé cette signature ?

J’avais plutôt des contacts en seconde divisons anglaise (Watford et Sheffield), en Roumanie aussi avec un club qui devait joué l’Europa Ligue.

Compte tenu du fait que j’étais libre, j’avais un peu de marge de manœuvre , disons que j’avais un le choix.Et finalement cela s’est passé très vite car l’Olympiacos devait rendre le lundi soir ( 03 septembre ) à 23h59min la liste des joueurs habilités à jouer la Champion’s League.

Le Président et le directeur sportif du club m’ont appelé le dimanche soir pour me signifier son intention de me recruter et qu’il fallait que je sois à Athènes lundi matin pour régler les détails.

Donc le lendemain je suis à Athènes: de l’aéroport, je suis allé directement pour la visite médicale et puis j’ai signé dans la foulé.  J’en suis très heureux et soulagé d’avoir signer dans un aussi grand club.

La perspective de jouer la Ligue des Champions UEFA a t elle joué au moment du choix?

Je ne pouvais pas espérer trouver mieux compte tenu du challenge sportif et de la dimension du club. Je venais de passer sept ans à  l’OGC Nice et j’étais un fin de contrat.

Je n’avais jamais au l’opportunité de jouer cette grande compétition avec un club aussi mythique;  alors signer dans un club qui joue la Ligue des Champions UEFA c’est juste énorme ! C’est une année de contrat plus un autre en option et je suis content que le club aussi soit satisfait de ma venu.

Votre absence en sélection est du à votre signature ?

Non pas vraiment. J’avais eu le sélectionneur qui m’avait demandé de m’entrainer avec un club en attendant d’en trouver. C’était pour d’être disponible pour le match amical du 15 Aout  (le match prévu contre l’Iran qui avait été annulé ) et je m’entrainais d’ailleurs avec l’AS Cannes afin d’être prêt pour la sélection nationale.

Après le sélectionneur m’avait conseillé de trouver rapidement un club mais nous n’avons pas parlé du match contre le Botswana. Et d’ailleurs je n’aurais pas trouver correcte de venir en sélection sans club sachant que d’autres ont déjà leur club et jouent. Mais quoi qu’il en soit , je reste malien et toujours disponible pour la sélection.

Vous savez , j’étais le seul en fin de contrat a avoir accepter de venir en sélection pour les matches éliminatoires de la Coupe du Monde en juin ( face au Bénin et à l’Algérie) quand bien même que d’autres avaient refuser de venir. C’est parce que je suis fier d’être malien même si je devais m’occuper de mon avenir. Durant ces deux derniers moi, j’étais dans un situation assez difficile puisque je ne savais pas où j’allais évolué et c’est dommage que la fédération n’est pas pris la peine de m’appeler  ou de prendre de mes nouvelles.

Est ce un handicap le fait d’avoir raté le stage d’avant saison avec l’Olympiacos?

J’étais sensé retourner à Nice pour préparer mon déménagement mais dès la signature, j’ai commencé les entrainements avec le groupe. D’ailleurs je m’entraine deux fois par jour donc un fois de plus que le reste du groupe. Disons que j’essaie de rattraper mon retard, ce qui est tout à fait normal.

Que retenez vous vos sept années passé à l’OGC Nice, donc en Ligue 1?

Que des bons souvenirs ! Nice est un très belle ville, je m’y plaisais bien. Je venais de l’Afrique ( MC Alger) et je suis tombé sur un club familier avec un personnel et des supporteurs fabuleux. A mon arrivée, tout le monde m’a prit sous son aile,  à commencer par le coach de l’époque, Fréderic Antonetti qui m’a beaucoup aidé. La difficulté c’était de s’adapter du point de vue tactique et progressivement j’ai pris mes marques. J’ai tout connu à l’OGC Nice: changement d’entraineurs, de présidents, de postes ( Rires) et aussi la pression du maintien. je garde aussi un très bon souvenir du charmant public du stade du Ray.

Sept années ne s’effacent pas si facilement donc…

Tout à fait ! J’ai gardé de très bons rapports avec les dirigeants du club, le staff ainsi que mes coéquipiers …oh…mes ex-coéquipiers maintenant (rires!). J’échange régulièrement avec eux et ils étaient même inquiet pour moi. Tout le monde m’a appelé pour me féliciter lorsque j’ai enfin signé.

Vous êtes un joueur polyvalent, aussi à l’aise comme milieu défensif que latéral droit, quel sera finalement votre poste de prédilection à l’Olympiacos?

La polyvalence été un atout pour moi. J’avais joué deux saisons pleines à Nice comme latéral puis j’ai navigué entre les deux. Cependant l’Olympiacos m’a recruté comme milieu de terrain même si le staff est conscient de ma polyvalence. A moi de me battre pour gagner une place …Je jouerais certaine là où je serais meilleur.

Signer à l’Olympiacos vous contraint -il de mettre une croix sur la Can 2013 en cas de qualification des Aigles du Mali?

L’Olympiacos est un grand club, toujours présent sur la scène européenne,  j’ai discuté du calendrier des Aigles avec mon nouveau président et le choix m’appartient. Je vais revenir en sélection, encore plus fort, il n’y a aucun doute là dessus. Je vais me battre, rester dans les plans de mes deux nouveaux coachs et de prouver que je suis indispensable. !

Propos recueillis par Mahamet Traoré .

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