C’est la dernière étape avant la phase de poules de la Coupe de la Confédération Orange. A Bamako c’est aussi l’heure des paris. Réal ou Djoliba. Un des deux passera, le deuxième restera sur le carreau.

Après le match aller, le Réal possède un court avantage, un but. Insuffisant pour être cent pour cent confiant. Mais les Scorpions aimeraient bien rejoindre dans l’histoire du football national le Stade Malien, vainqueur de cette Coupe de la Confédération en 2009 et le Djoliba, finaliste en 2012. Pour le Djoliba, il s’agit, cette fois, de faire mieux qu’il y a deux ans. Leur duel fratricide, dimanche au stade Modibo Keita, sera pour la capitale un nouveau sommet.

La rue bamakoise affirme que le Réal est la bête noire du Djoliba. « C’est, pour nous une source de motivation, assure l’entraîneur djolibiste Abderrazak Chlil ; nous allons leur prouver que c’est faux ».

Nouhoum Diané, son vis-à-vis sur le banc d’en face, connaît sur le bout des doigts les vertus des Rouges : « Ils sont capables de changer leur jeu. Ils connaissent mes joueurs et ils veulent laver l’affront du match aller. Je ne sais pas comment ils réagiront mais je connais parfaitement Amara Mallé, Hamidou Sinayoko et Abdoulaye Traoré. Avec ces joueurs ils peuvent créer des espaces sans problème. Nous allons essayer d’attaquer le mieux possible et de défendre le mieux possible ».

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