(Par Cafonline.com) Actuel leader du championnat du Mali, le Djoliba AC poursuit ce week-end sa campagne africaine entamée face aux Ougandais d’URA qui s’était arrêtée avant le match retour son adversaire ayant renoncé à se déplacer à Bamako. Il va falloir aux Maliens prendre les devants au stade Modibo Keita face aux Sunshine Stars d’Akure, demi-finaliste de la Coupe de la Confédération Orange la saison passée.
C’est ce que pense Badra Alou Diallo, entraîneur des « Rouges ».
Comment avez-vous préparé ce huitième de finale contre le club nigérian?
En jouant nos matches de championnat. Depuis le match retour annulé contre les Ougandais, l’équipe n’a pas chômée. Nous savons que le club nigérian a réalisé un très bon parcours dans l’épreuve et que fort de cette expérience il va vouloir faire au moins aussi bien cette fois. Or il avait atteint les demi-finales. Mais on ne doit quand même pas trop en tenir compte. Un match se joue sur le terrain au jour J, pas dans les livres d’Histoire. Il faut répondre présent dès qu’on est sorti du vestiaire .
A ce niveau la Ligue des champions délivre soit un billet pour la phase de poules de la Ligue des champions, soit, à défaut, un billet pour la session de rattrapage contre les vainqueurs des huitièmes de finale de la Coupe de la Confédération. Une défaite n’est donc pas complètement un échec?
Comme toute équipe ambitieuse nous pensons en priorité à la Ligue. C’est la plus prestigieuse, celle qui a distingué les plus grands du football africain. Cela fait longtemps que le club y pense. Cette année devrait être la bonne. Cela passe par une victoire avec des buts contre Sunshine Stars. Il est indispensable de faire la différence chez nous en n’encaissant pas de buts.
Que savez-vous de l’équipe nigériane ?
Pas grande chose. La pêche aux informations est toujours une entreprise difficile. Il paraît que c’est une équipe qui sait exploiter les occasions qu’elle se procure, qu’lle évolue à la mode britannique avec une circulation rapide du ballon, une recherche permanente d’espaces devant, de bonnes relances en direction du but adverse. Il y aurait quelques bonnes individualités dans l’équipe. Au tour précédent l’équipe a tremblé en Angola avant de se rétablir chez elle en passant trois buts à son adversaire, la différence indispensable pour se qualifier. Vous comprenez pourquoi nous devons creuser l’écart chez nous.
Moral au beau fixe ?
Le groupe va bien. Notre bon comportement en championnat n’est pas pour rien dans ces bonnes dispositions mentales. Il s’agit de préserver le flux positif qui pousse actuellement le Djoliba.