Badra Aliou Diallo, entraîneur du Djoliba AC : « C’est le fruit d’un long travail »

Le Djoliba a une nouvelle fois cette saison pris le meilleur sur son grand rival bamakois, le Stade Malien. Les « Rouges » ont battu leur voisin sur le score de 2 buts à 0, lors de la première journée du groupe B de la Coupe de la Confédération Orange.

L’entraîneur de l’équipe Badra Alou Diallo voit dans ce succès le suite logique d’une saison qui l’a notamment vu demeurer invaincu dans le championnat national alors qu’il ne reste plus que trois journées à disputer.

Le Djoliba une fois encore s’est révélé le meilleur ?

La force du Djoliba se confirme de match en match. Je pense que cette autre victoire confirme notre belle saison et notre présence dans la seconde phase de cette compétition n’est pas le fruit du hasard. C’est le résultat d’un long et bon travail.

A quoi est due cette victoire ?

Notre victoire n’est que le reflet de  ce qu’on a vécu tout au long de la saison. En réalité je ne pensais pas à un tel scénario face au Stade. Au départ, je ne m’attendais pas à une telle réaction du Stade.

L’occasion était bonne pour exploiter sa faiblesse. Par rapport à notre dernière confrontation, le Stade m’a surpris et je me demandais si c’était la vraie face du Stade. Nous avons pris le match à notre compte et, avec la détermination, on a su faire et maîtriser le jeu.

Qu’attendez-vous de la suite des évènements?

D’abord, retour sur le match de dimanche. Il arrive rarement que deux équipes maliennes se rencontrent. C’était une belle affiche et je pense que ce duel à domicile a tenu toutes ses promesses.

En ce qui concerne notre prochain adversaire, l’équipe des Léopards du Congo, j’ai suivi avec intérêt leur match contre le WAC de Casablanca. C’est une formation très physique et très véloce.

On va travailler en conséquence pour les accueillir dans deux semaines à la maison. Nous avons gagné un match mais il en reste cinq derrière et donc quinze points à prendre. Dans ces cas-là, il vaut mieux réfléchir à deux fois avant de se lancer dans de la prospective. A chaque match suffit sa peine.

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