Quelle appréciation faites-vous des deux victoires des Aigles du Mali face au Botswana ?

C’était important pour nous de se qualifier pour la Can 2013, donc de remporter ces deux victoires. Nous en sommes très heureux. Maintenant, il faut commencer à préparer  de cette Can qui arrive bientôt.

Malgré les absences, surtout lors du match retour, vous êtes allé gagner au Botswana…

Nous avons la chance d’avoir un groupe très élargi.

Malgré les absences, les jeunes ont répondu présent et cela prouve que l’on peut compter sur eux.

Quelle a été la clé du match retour au Botswana ?

Nous avons été efficace. Nous sommes allé avec l’ambition de faire un bon résultat là-bas, malgré notre large victoire à Bamako. Mais c’est vrai qu’il nous valait un 1er but qui nous aurait libéré et c’est ce que nous avons fait: marquer les premiers nous a permit de jouer libérer par la suite, pratiquer un beau jeu et nous avons pu alourdir le score.

La Can 2013 est acquise, la qualification pour la Coupe du Monde 2014 en aussi en ligne de mire…

Pour l’instant, il faudra se concentrer pour la CAN 2013, les éliminatoires de la Coupe du Monde sont un peu lointaines. Il faut bien se préparer pour la CAN;  pour la Coupe du monde nous ferons plu tard. La priorité reste la CAN.

Sur le plan personnel, pourriez-vous nous parler de votre début de saison difficile au RC Lens ?

C’est vrai que j’ai connu un début de saison difficile: je devais partir lors du mercato, cela ne s’est pas fait et puis l’ancien coach ne me faisait pas confiance. À présent , nous avons un nouveau coach , Éric Sikora, qui provient du centre de formation et me fait énormément confiance. J’espère que cela va continuer et c’est à moi de travail davantage pour grignoter du temps de jeu en club et de mieux préparer la CAN qui reste tres important pour moi.

Vous avez été annoncé, avec beaucoup de surprise, au Club Africain de Tunis: que c’était-il passé précisément ?

C’est vrai que j’ai traversé des moments assez difficile à Lens et je voulu changer de club forcement. Mais je ne voulais pas du tout aller en Afrique; c’est comme si je faisais un pas en arrière. Le club africain avait fait une proposition financière très intéressante, j’y ai réfléchit. J’étais prêt à entendre leur proposition mais ils sont allé trop vite dans la démarche. Il ya eu tellement de bruit autour de l’affaire que cela a fini par me faire peur et le contact s’est arrêté là !

Et dans la foulée vous avez prolongé avec le RC Lens …

J’ai prolongé d’une année[1] puisque je faisais parti des plus gros salaires du club. Il fallait consentir des efforts financiers. J’ai prolongé  et j’ai baissé mon salaire.

Un départ du RC Lens est-il envisageable dans un avenir proche?

Rien n’est définitif. C’est qui est important c’est qu’il y a un coach qui me fait confiance, je vais travailler, jouer le plus de matches possibles et profiter à fond. La période difficile est derrière moi !

Finalement, la sélection nationale était resté le seul bon refuge?

J’ai la chance d’être un international et j’ai régulièrement été convoqué. Ça devient aussi compliqué en sélection lorsque l’on ne joue pas en club. Mais c’est vrai, l’équipe nationale m’a aidé à rester concentrer et motiver.

Un mot sur la crise au Mali?

Comme tout le monde, la crise que le Mali traverse nous touche énormément et nous restons connecté à tout ce qui ne passe dans notre pays si beau. Nous souhaitons de tout notre cœur que la paix revienne car nous en avons besoin. Nous ne sommes pas habituer à cela. Nous allons continuer à apporter de bonheur au peuple maliens en gagnant nos matches.

Propos recueillit par Mahamet Traoré