Quart de finale Gabon-Mali : « Je ne crains rien chez les Maliens. » dixit le coach du Gabon

« Rien ne peut plus vous stoppez ! » scandent les inconditionnels des Panthères, dans la presse.

Il faut dire que le parcours sans faute des Panthères du Gabon motivent les supporters d’un des pays hôtes de la Can 2012 et, voient déjà leur équipe rafler le trophée suprême du football africain. La prochaine étape de ce chemin passe par le Mali et le visage montré par les Aigles ne fait guère peur : « C’est au moins trois zéro que va prendre Mali ! » pensent-ils. Aussi, une certaine rassurance dans les déclarations des joueurs gabonais, motivés plus que jamais. Sept joueurs ont été mis au repos lors de la séance d’entrainement du vendredi dont la vedette Aubameyang.

« Nous ne sommes plus le petit Gabon » affirme Didier Ovono, vice-capitaine et gardien des Panthères à la veille du quart de finale Gabon Mali avant de continuer : « C’est bon d’être de retour à Libreville. Nous allons jouer devant un stade plus grand, avec plus de supporters. Cela nous met en position plus favorable devant le Mali»

Pour sélectionneur Gernot Rohr, aucune crainte :« Je ne crains rien chez les Maliens. Je respecte cette équipe, pour la qualité de l’effectif, pour la qualification dans un groupe difficile, pour le palmarès de certains joueurs, alors que nous n’avons personne qui joue au Barça, par exemple. Mais on a déjà connu cette situation contre le Maroc ou la Tunisie et on a gagné quand même… Le Mali, c’est très fort physiquement. Mais on a la qualité pour les battre. »

Et pas question de laisser passer leur chance : « Ce match face au Mali, c’est l’occasion unique de disputer une demi-finale, ça n’a jamais été fait. Mais je n’insiste pas trop sur cette particularité là avec mes joueurs. C’est un match qui peut leur permettre de rentrer dans l’histoire mais ils ne doivent pas y penser sur le terrain ».

Même s’il se reprend un peu plus tard : « On part avec un petit avantage car on joue à domicile. Mais leur effectif est plus huppé que le mien. Donc, je pense que ça va être du 50-50. ». Histoire de remettre son équipe les pieds sur terre…car la balle est ronde pour tout le monde.

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