Lui qui voulait absolument jouer ce match devant sa famille prend cette non sélection avec philosophie : « C’est un choix de l’entraîneur, je le respecte, mais on discutera en janvier ».

Convaincu qu’il ne pourrait avoir un temps de jeu conformément à ses souhaits (il n’a disputé que huit rencontres de Premiership et inscrit un but cette saison), Momo déclare : « on va faire le bilan avec mes agents et l’entraîneur. Ça fait un moment que je me pose la question (de partir, ndlr). J’accepte la concurrence saine. Jouer un match sur cinq ça ne m’intéresse pas ! ».

Le départ semble donc être une évidence afin de poursuivre une progression normale.

Agé de 22 ans, Mohamed Lamine Sissoko avait été lancé au grand bain du haut niveau lors de la saison 2003/2004 par un certain Bénitez (son entraineur actuel) au FC Valence en Espagne.

Depuis, Momo était un des éléments clés de Rafael Bénitez surtout pour la victoire du championnat espagnol ainsi que de la coupe de l’UEFA en 2004.

Il  a ensuite suivi le coach espagnol  chez les Red et ce dernier lui a maintenu toute sa confiance en faisant de lui un titulaire indiscutable jusqu’au milieu de la saison dernière lorsque Momo s’est blessé.

A son retour, la concurrence est très rude dans l’entre jeu : Steven Gerrad est inamovible, la seconde place est une bataille entre l’argentin Mascherano, l’Espagne Babi Alonso et lui.

Le système de turnover ne semble guère satisfaire (à juste titre) l’international malien connaît très bien ses capacités et sait qu’il est aussi un des footballeurs les plus demandés sur le marché du travail.

La Juventus de Turin (qui l’avait sollicité lors du mercato dernier) et  l’inter de milan, qui apprécie tant ces qualités, semblent être de très bonnes perspectives pour Momo Sissoko, pourvu que sa participation à la CAN ne l’oblige à attendre l’été prochain !