DJIBRIL DRAMÉ, coach du Mali «On avait l’opportunité de tuer le match en première mi-temps»

djibril dramé (En partenariat avec l’édition quotidienne du Tournoi de l’UEMOA/ http://tournoiuemoa.fr)
«En foot, il faut d’abord connaître ses forces et ses faiblesses et en faire de même pour l’équipe adverse. Il faut aussi dégager une stratégie de jeu. Il y a aussi la tactique collective offensive et la tactique collective défensive. Connaissant mon équipe, des problèmes se sont posés sur le plan physique.
Je devais faire en sorte que l’adversaire ne puisse trouver des failles.

Une équipe qui se regroupe en bloc et qui laisse l’initiative de jeu à l’adversaire, c’est à- dire à la récupération du ballon, le jeu devient facile. Avant de venir au Sénégal, nous avions un problème physique qu’on a réussi à résorber. Seulement, il est difficile de faire face à des équipes qui jouent en bloc, c’est à dire, qui sont regroupées derrière. Je suis optimiste pour décrocher le titre. Rappelez vous Manchester / Bayer de Munich en 1999, à trois minute de jeu, ils ont remonté 2 buts.  J’y crois et on va diagnostiquer nos problèmes pour  se corriger.
On a eu l’opportunité de tuer le match depuis la première mi-temps contre le Niger. On a eu des occasions ratées. J’ai une équipe très jeune, certains sont âgés de 16 à 20 ans, le plus âgé à 25 ans. Tout le reste, ce sont des enfants, il y a des cadets et des juniors. 

Maintenant, avoir 48 heures de récupération pour notre prochain match, c’est peu. Au niveau de l’endurance, il faut 72 heures de récupération, mais malheureusement, l’UEMOA organise cette compétition en fonction de leurs moyens. C’est l’intégration et l’esprit politique pour donner la chance aux jeunes d’émerger. J’ai gagné la Coupe de la CAF en 2009, le Mali existe depuis 51 ans et je suis le seul à avoir donné ce trophée à mon pays. Cette consécration m’a ouvert beaucoup de portes. Je suis entraîneur de formation, inspecteur de la Jeunesse au niveau du ministère des Sports.

Je suis un entraîneur sollicité partout, mais je préfère rester chez moi. Mon devoir est de servir mon pays, j’étais footballeur, j’ai eu la chance d’avoir trois bourses pour une formation en France (Clairefontaine). Au Mali, je ne peux passer inaperçu, j’ai réussi à inscrire mon nom dans l’histoire du football malien avec peu de moyens».

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