A 48 heures du match Stade Malien-TP Mazembe, en demi-finale aller de la Coupe CAF, l’entraineur du Stade Malien de Bamako, Pascal Janin, s’est livré à Malifootball.com.

Très serein, le technicien français évoque l’enthousiasme des Blancs de Bamako à rééditer l’exploit de 2009, l’année où le Stade Malien de Bamako avait remporté le trophée de cette même compétition ( une première dans l’histoire du Mali).  Et cela passe par un bon résultat de son équipe avant la marche retour à Lubumbashi dans une quinzaine de jours.

A deux jours du match Stade Malien de Bamako -TP Mazembe (RD Congo) , comment se portent les joueurs du Stade Malien?

Tout l’effectif est bon pour servir ce jeudi après-midi[1]. Toutefois, il reste encore deux séances d’entrainements et nous osons espérer que le jour du match, ils seront tous au top.

 

Comment s’est déroulée votre préparation ?

Ça se passe dans la bonne humeur. Vous savez, après les deux premiers matchs, on sentait en eux le découragement et la peine à venir aux entraînements. Mais après la qualification, ils se sont transformés, ils sont joyeux de venir travailler et pour un technicien ça permet de travailler dans la sérénité; ce qui augure de bonnes perspectives.

Quelle est l’ambition de Stade Malien pour ce match ?

On souhaite prendre un avantage aussi mince soit-il à Bamako, dimanche prochain, car la confrontation se joue en deux manches. Ceci nous permettrait d’aborder le voyage de Lubumbashi avec ce bonus qui va obliger le TP à prendre des risques chez eux et nous donner de la place pour les compliquer encore plus la tâche.

On en serait tout content d’autant plus que  nous les  empêcherons de détenir les clés du match et de nous imposer leur rythme. Mais la finalité est bien de jouer une seconde finale après celle de 2009.

Le stade Malien de Bamako s’est difficilement qualifié en demi-finale, cela peut être une force pour espérer jouer la finale ?

De là où l’on vient, les joueurs ont l’impression qu’ils n’ont plus rien à perdre. En effet, on revient de très loin et on nous donnait pour éliminés après la phase aller du mini championnat. Vu sous cet angle-là, oui ça peut constituer une force afin de jouer la finale.

Qu’est ce qui a changé dans l’équipe depuis le début de votre parcourt cette année en compétition africaine ?

Je sentais les joueurs fatigués en début de compétition. En effet, cette période a coïncidé avec une période de très grande sollicitation pour eux (Championnat, coupe du Mali, Coupe CAF et éliminatoires de la CHAN).

Depuis, les matchs ont été suffisamment espacés et nous avons pu les mettre au repos afin qu’ils récupèrent du tonus musculaire. Ils sont donc plus frais et on peut désormais tirer le maximum de performance de l’équipe.

Craignez-vous le TP Mazembe ?

Rires, Craindre ? Absolument pas. On a du respect pour eux oui, mais de là à les craindre ? Non, on ne craint personne. Si vous voyez que nous sommes à ce stade de la compétition (en demi-finale), c’est que nous avons des qualités. Ce qui est sûr, Dimanche, on va rentrer sur le terrain sans la peur au ventre et avec l’intime conviction de jouer à fond notre carte. On essayera de les donner le plus de fils à retordre.

Que seront vos atouts pour cette confrontation ?

L’enthousiasme des joueurs et l’organisation que nous allons mettre en place et que nous allons expliciter le plus possible aux joueurs afin que ceux-ci s’évertuent le plus possible à appliquer. Ensuite nous tablerons sur le fait que chacun amène ses qualités individuelles au service du collectif. Le public fera le reste.

Propos recueillit par Mahamet Traoré/MaliFootball