Coupe CAF: L’ESPÉRANCE S’IMPOSE À L’ORGUEIL FACE AU STADE MALIEN

Victoire en deux temps pour l’Espérance de Tunis en déplacement à Bamako. 50 minutes dimanche, 40 minutes lundi en raison d’une interruption de 24 heures pour cause de pluie torrentielle. En fait  le demi-match de lundi n’a servi à rien, le score ayant été acquis dès dimanche avec un but de l’attaquant nigérian de l’Espérance, Samuel Edjok.

Après trois défaites consécutives, l’Espérance, blessée dans son orgueil, relève la tête et profite de ce succès pour se relancer. Difficile de parier sur elle à l’heure d’affronter le Stade Malien, victorieux au match aller. Et pourtant elle l’a fait. Cette victoire va lui permettre de souffler un peu. Son entraîneur français José Anigo pourra aussi retrouver un peu de calme après une tempête longue de quelques  mois. « Je suis très heureux après trois défaites d’avoir permis au club de renouer avec le succès. C’est à la fois la victoire de l’orgueil et de la tactique. Le Stade a pressé au départ ce qui nous a incité à casser le rythme de la rencontre »

Le moins que l’on puisse dire est que le Stade Malien pour son second match à domicile, ne s’est pas rassuré. En jouant comme il l’a fait dimanche et lundi face à l’Espérance de Tunis, il s’est éloigné des demi-finales. Les Tunisois, qui auraient pu remporter plus largement leur première victoire de la phase de poules, ont pris l’avantage à la 23e minute sur un but de Samuel Edjok consécutif à un raté de la défense malienne.

« Ça fait du bien de gagner de tel match avec autant de rebondissements. On ne va pas se plaindre, surtout quand ça tourne dans le bon sens », soulignait encore José Anigo.

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Sans impact dans la récupération du ballon, en difficulté physiquement et avec peu d’homogénéité dans l’animation offensive, le Stade est même apparu plusieurs fois à la dérive malgré les changements apportés en seconde période avec un passage du 4-4-2 en 4-3-3 et les entrées de Souleymane Traoré à la 60e minute et Moussakoye Diallo à la 83e minute. Les Stadistes se sont créé peu d’occasions franches, exceptée une frappe cadrée de Mamadou Coulibaly (37e).

Après la pause, un tir d’Abdoulaye Sissoko passait de peu à côté (46e) avant que Boubacar Bangoura servi par Idrissa Traoré ne tire sur le petit filet (49e). Djigui Diarra a aussi repoussé sur le poteau une frappe d’Elyes Jlassi (72e).

L’Espérance, à moins d’un rebondissement spectaculaire semble encore très loin des demi-finales avec quatre points de retard sur Al Ahly deuxième. Quant au Stade Malien s’il est un point devant l’Espérance, il n’est guère mieux loti. L’Etoile du Sahel et Al Ahly restent les plus sûrs candidats pour le carré d’as.

Comme dimanche, juste à l’issue du match de lundi, de grosses intempéries ont sévi sur la capitale malienne.

Réactions

Houcine Ragued (capitaine de l’Espérance) 

« On a fait un bon match avec beaucoup d’occasions. Comme dimanche, on savait qu’on pouvait gagner. C’était un match équilibré. C’est un bon résultat même si on a pris trois défaites d’entrée. Dans l’ensemble on était mieux. Notre prochain match, c’est face à Ahly. Il va falloir confirmer et gagner à domicile ».

 Kamel Djabour (entraîneur du Stade Malien)   

« Les joueurs partis la veille du match ainsi que les blessés ? Ça fait beaucoup.  Les supporters sont exigeants avec nous, à juste titre, par rapport à l’effectif qu’on a et aux ambitions du club. Maintenant, il nous reste deux matches, à nous d’abattre nos cartes pour réaliser l’essentiel. Rien n’est perdu ».

 Issaka Samaké (défenseur du Stade Malien) 

« On peut être déçu d’avoir gagné à l’extérieur et de subir un sort opposé devant notre public. Nous étions fébriles et ce dont on avait peur est arrivé. Sur l’ensemble des confrontations, on reculait. On a d’ailleurs trop reculé. Dans ce match, beaucoup de choses ont manqué. On a deux matches pour gagner une place dans le carré d’as ».

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