C’est une équipe nationale des Aigles du Mali méconnaissable qui a mit fin à ses espoirs d’une qualification à la prochaine Coupe du Monde. 

Dans l’obligation de l’emporter pour espérer se qualifier pour le Mondial 2014, les Aigles ont à nouveau déçu et ont fait match nul à domicile face au Bénin (2-2) lors de la 5e journée des éliminatoires, une semaine après avoir été tenu en échec  par le Rwanda (1-1), au Stade du 26 mars à Bamako.

Tenus en échec  à Bamako face au Bénin (2-2) ce dimanche en clôture de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, les Aigles du Mali ne seront pas au Brésil lors de l’été 2014. Le score qui qualifie l’Algérie déjà vainqueur du Rwanda  (1-0).

 C’est une équipe nationale d’un niveau de jeu consternant, incapable d’imposer le rythme, dénuer de tout sens tactique et manque d’inspiration qui étaler toutes ses faiblesses au grand jour.

Et pourtant, le Coach Amadou Pathé Diallo avait incorporé quatre nouveaux joueurs  dans son onze de départ par rapport au match précédant , dont le portier Mamadou Samassa à la place de Soubeyla Diakité.

Dès l’entame du match, le Mali se fait surprendre à la 7è min par un tir du capitaine Béninois, Stéphane Sessegnon, (0-1). Faute d’une défense trop laxiste  et d’un gardien très fébrile.

Piqué dans son orgueil , le Mali va réagir à la par l’intermédiaire de l’attaquant Mamadou Samassa è min sur penalty (1-1).

En manque d’agressivité et de créativité, les Aigles vont encore se faire surprendre à la 32è min par  Razak Omotoyossi (32e) après avoir ridiculisé l’axe central des Aigles d’une lenteur apathique, (1-2).

Plus entreprenants en seconde période, les Aigles reviendront encore au score à la 69è min grâce à Cheick Diabaté, entré en première mi-temps à la place de Abdou Traoré blessé.

Les Aigles joueront leur va-tout, avec  quatre attaquants remplacement Tongo Doumbia par Cheick Diarra,  et tentera de trouver la faille sans succès. 

Imprécision, mauvais choix, absence d’agressivité et de jeu d’équipe ont agrémenté le jeu des Aigles du Mali avec un coach impuissant.

Certes les hommes d’Amadou Pathé Diallo pourront bien pointer du doigt des décisions arbitrales litigieuses (Diabaté est peut-être retenu dans la surface béninoise à la 49e) ou se cacher derrière  un manque de réussite (33e, le double sauvetage béninois sur une belle frappe de Seydou Keita ; le loupé de Mana Dembélé à la 60e  loupe sa reprise  ou encore lorsque  la défense des Écureuils repoussent un tir malien des cages désertées par leur portier à la 73è), il n’en demeure pas moins que ce sont les Aigles eux-mêmes les principaux responsables de leur contre-performance.

Le Mali pourra aussi regretter de mettre de la percutions et de l’animation dans un match à leur portée plutôt que de courrière régulièrement derrière le score par deux fois.

Un manque d’ambition et une frilosité inqualifiable des Aigles sur leur propres terres  leur à coûter la qualification et brisera l’espoir de qualification pour tout un peuple.

Ce match nul fera l’affaire de l’Algérie, assurée de terminer en tête du groupe H avec quatre points d’avance sur le Mali, qu’elle recevra en septembre. Déjà éliminé avant la rencontre, le Bénin reste troisième, avec cinq points, trois unités derrière les Aigles.

Une équipe nationale dans l’environnement est toujours pollué ( la gestion catastrophique de la fédération, l’affaire Carteron, l’affaire Cheick Tidiane Diabaté, la mise à l’écart de certains joueurs…) beaucoup de problème qui ne permettent à un équipe nationale du Mali de travail sincèrement.

Disons le tout simplement, les Aigles du mali ne méritent pas cette qualification!

Les compositions :

1.  : M. Samassa – O. Coulibaly, A. Coulibaly, M. Ndiaye, A. Tamboura – T. Doumbia (C. Diarra, 55e), Y. Sylla, S. Keita, A. Traoré (C. Diabaté, 26e)– M. Dembele (S. Diarra, 82e), M. Samassa.

Bénin  : Allagbé – Lazadi, Salomon, Adéoti, Imorou – Tchomogo, Koukou – Dossou (P. Angan, 73e), Sessegnon, Omotoyossi – Gestede (Aoudou, 80e).