En remportant le match contre le Mali cet après-midi au stade régional de Kigali par trois buts à zéro, le Cameroun assure sa qualification pour la Coupe du monde Juniors. Le principal objectif de son entraîneur est atteint. 

Les Lionceaux du Cameroun subissent les assauts maliens durant les cinq premières minutes du match. A la 28ème seconde déjà, un centre en retrait malien est mal apprécié par la défense adverse mais passe malheureusement à côté de la cage gardée par François Béléokol.  

L’équipe malienne est plus entreprenante tant à l’attaque qu’en défense. Pendant ce temps, l’attaque camerounaise semble chercher ses marques. Puis, les lionceaux prennent les commandes de la partie, notamment à la 10ème minute par un corner que dégage la défense malienne. Une incursion malienne met Diarra Yacouba face au gardien camerounais. L’attaquant malien se mêle les pinceaux et François Béyokol se saisit du ballon. Les Maliens multiplient la maladresse devant la surface de réparation camerounaise. 

 

Les lionceaux sortent leurs griffes 

A la 14ème minute, une faute est commise sur Ekeng Ekeng à l’entrée de la surface de réparation. Il se fait justice en exécutant le coup de pied arrêté que Zoua transforme en but au deuxième poteau. Cameroun 1 – Mali 0. 

A la 25ème minute, Patrick Ekeng cette fois, reprend d’une volée impeccable un ballon dégagé par la défense malienne et inscrit le deuxième but camerounais. Il change de côté et va installer l’insécurité du côté droit et met en mal le latéral Ballo Cheikh Omar. 

Les Maliens se réveillent de temps en temps par Fall Mocktar et Sow Samba multiplient des attaques et occasionnent un corner à la 40ème minute. Ils essaient des tirs à distance qui ne trompent pas la vigilance de la défense camerounaise. 

Les lionceaux tuent le match à la 44ème minute par Brice Owona qui signe sa deuxième réalisation du tournoi en marquant le troisième but camerounais. 

La seconde manche n’apportera rien de particulier ni à la qualité, ni au score du match.
La prime du joueur fair-play est remportée par le Camerounais Jacques Zoua Doagari, auteur du premier but de la partie.  

 

Réactions : 

Alain Wabo, Entraîneur des Lionceaux du Cameroun 

Comment êtes-vous parvenu à battre le Mali après deux matches nuls d’affilés ? 

« Cela fait deux matches que j’observais l’équipe malienne qui, il faut dire, joue bien mais joue surtout de malchance depuis le début de la compétition. J’ai donc mis en place une stratégie qui me permettait de bien les contrer et de réagir en fonction. » 

 

Votre principal objectif était de vous qualifier pour la Coupe du monde junior. Maintenant que vous êtes parvenu à le faire, peut-on dire que la compétition s’arrête pour vous ? 

« C’est que c’était cela mon objectif. Vous savez très bien que l’appétit vient en mangeant et lorsque les fruits d’un arbre tardent à mûrir, c’est que la moisson sera bonne. Et je crois que le meilleur est à venir. »

 

François Béyokol, capitaine des Lionceaux du Cameroun 

On va trouvés très solidaires ce soir. Peut-on dire que la réunion restreinte que vous avez eue y a été pour beaucoup ? 

« Effectivement, cette réunion que l’entraîneur nous a autorisé à tenir y a été pour beaucoup. Nous avons notre auto-critique et nous nous sommes regardés dans les yeux. Nous avons pris la décision d’aller jusqu’au bout et la victoire ce soir est le résultats des recommandations que nous nous sommes données. » 

 

Djibril Dramé, Entraîneur des Aiglons du Mali 

Vous avez fait un bon parcours en phase éliminatoire. Qu’est-ce qui justifie cette mauvaise performance que vous enregistrée à cette compétition ? 

 

« Vous savez, on est en football et tout peut arriver. Si on voit le parcours des éliminatoires et nos performances dans les tournois auxquels nous avons pris part, rien ne peut expliquer les résultats que nous faisons ici. Ce n’est pas explicable du tout. Il faudra qu’on rentre voir en profondeur et froidement ce qui n’a pas marché. Nous avons fait 10 matches, dont 8 victoires et deux nuls… Nous allons tirer les leçons de façon froidement. Si jamais je dois continuer, je ne saurais à quoi m’en tenir. » 

 

Mounkoro dit Bosso Ibrahim, capitaine des Aiglons du Mali 

 

Le fait que vous n’avez pas été aligné au deuxième n’a t-il pas eu une influence négative sur votre performance d’aujourd’hui ? 

 

« Pas du tout. Les choix du coach sont ses choix et je m’y plie. Que ce soit moi ou quelque d’autre qui joue, cela n’a pas du tout d’influence négative sur moi parce que nous sommes un groupe et nous sommes toujours ensemble. »

 

 

Source site officiel de la caf, lire ici