DIDIER DESCHAMPS, SELECTIONNEUR EQUIPE DE FRANCE: « Nous n’avons que le Nigeria à se focaliser »

Pour Didier Deschamps, « inutile de se projeter devant alors qu’il ya un match a préparé ». il a tenu les propos  à la veille du 8e de finale du Mondial-2014 contre le Nigeria, lundi à Brasilia.

L’équipe du Nigeria a une défense physique. Pour la contrarier compte-vous jouer sur la vitesse ?

Didier Deschamps : On le fait sur le plus vite. C’est la même chose comme je viens de le dire avec les organismes. Vous le saurez demain.

Vous abordé le Mondial avec une grande forme. Est-ce aujourd’hui, la forme est toujours la même. Avez-vous eu l’occasion de mesurer cela ?

Didier Deschamps : Déjà, la préparation était axée sur notre premier rendez-vous  qui était capital, le  15 juin. Mais après évidemment, on a des moyens de contrôle sur différents joueurs, sur différentes séances d’entraînements, sur certaines exercices aussi. Et là par rapport comment réagisse les organismes fatigues et moins de fatigue. Voilà, c’est tout ce qu’il faut voir.

Nous sommes à la récupération. Et il ya moins de problèmes quand on est à moindre trois voire quatre jours. Trois jours c’est beaucoup plus difficile et avec cinq jours, ils ont tous récupéré et ils sont tous aptes à être disponibles pour le match suivant. Sans parler des choix sciatiques, aujourd’hui, on arrive à avoir sur la fréquence cardiaque l’intensité que certains joueurs sur certaines exercices à l’entrainement. Après le meilleur baromètre, je pense que ça reste l’usure.

On reproche des cas à certains joueurs dans le groupe. C’est le cas de Paul Pogba ?

Didier Deschamps : C’est quelque chose qui arrive, qui est déjà arrivé chez les équipes africaines qui sont habitués. Lorsque ça arrive chez une équipe européenne, sans faire un retour en arrière. La caisse de résonnance c’est le plus important. Je pense pas que ça soit quelque chose qui peut être gérer. Ce sont des habitudes, ça arrive à des équipes et c’est arriver à des équipes bien avant nous. Quant à nous, après quand ça se passe bien sur le terrain, bien évidemment, l’équipe qui gagne, elle est toujours aimée. Mais les joueurs, font en sorte que ça se passe le mieux possible entre eux. Il y a une très bonne cohésion, beaucoup de discutions. C’est à eux de maintenir ça aussi leur vie de groupe. Parcequ’on pense beaucoup de temps ensemble, les journées. Aujourd’hui, doit être la quarantième jours que nous sommes ensemble pour les premiers qui sont arrivés. Mais ils sont bien, ils ont le sourire et quand on gagne le match, ça se passe toujours bien.

Plusieurs joueurs importants ont soufflé lors du match  face à l’Equateur. Est-ce qu’il ya la crainte d’un manque de rythme pour eux ?

Didier Deschamps : Ils ont soufflé parce que  pour différentes raisons. Parce qu’ils avaient besoin d’un temps de jeu. Donc pour remettre la machine en route, il faut faire avec. Ce n’est pas toujours un besoin athlétique ou physique. Il ya un moment de décompression, de relâche, parcequ’on ne déguise pas le match, on s’est mis en repose. On est plutôt dans le creux, mais on a fait en sorte aussi dans l’échéance d’y remettre de l’intensité et de l’agressivité pour justement secouer toutes les fatigues. Mais je leur ai dis que la tête commande les jambes. Donc ce n’est pas en arrivant d’eux-mêmes u ne heure et demi avant le match qu’on se dis que tout va bien. On aurait tout fait quelques jours avant.

Le Brésil s’est qualifié sur les séances des tirs au but. Pensez-vous au même scenario ?

Didier Deschamps : C’est un match. On le prépare de la meilleure des façons. Il y a une tension qui est un peu plus élevé du fait qu’il ya plus de maths derrière. Après oui, il ya la particularité que ça peut duré plus que de 90 minutes et il peut y avoir des séances de penalties. Après les penalties, à l’entraînement, j’ai connu beaucoup. Je vois beaucoup qui tirent bien à l’entrainement, mais en rigolant sans un spectateur au stade et ce qui n’est pas forcement quand un stade est rempli. Mais on le prépare d’abord pour ceux qui sont hâtent à le tiré.

On a entendu que des joueurs de l’équipe de France clament haut et fort que l’objectif est d’être champion du monde. Est-ce il a entendu en conférence de presse notamment ?

Didier Deschamps : Je n’écoute pas et je n’ai pas entendu…et je ne gère pas…j’ai échangé avec le ou les joueurs des ambitions. C’est très bien. Notre réalité aujourd’hui, on est en huitième de finale. On a le Nigeria et  c’est tout. Voilà. Se projeter plus loin, ne sert à rien.

On a évoqué ces derniers temps, l’influence de Patrice Evra dans le groupe. Mais sportivement ou est ce que vous, vous situerez dans le fil de son vécu en sélection et en club ?

Didier Deschamps : Il faut que je remonte très loin. Parce que je l’ai connu à Monaco et il avait 22 ans. Après Patrick en compétiteur, je crois il a commencé sa neuvième saisons à Manchester United. Donc ce n’est pas n’importe quel club où   il a gagné beaucoup de titres. Il a été parfois capitaine de cette équipe aussi. Il a fait en sorte de se préparer pour répondre présent pour cette compétition et c’est le cas sur les deux premiers matchs ou il a joué.

Paul Pogba fait objet de critiques depuis le début de la coupe du monde. Est-ce cela vous sert à le motiver d’avantage de votre manière ?

Didier Deschamps : Je ne sais pas tout ce qui est dit ou tout ce qui s’est écrit. Le plus important pour moi, je sais c’est ce que j’ai à lui dire. Ce que je vois pour lui et comme  pour les autres. Je ne traite pas un cas particulier avec Paul. Lorsque j’estime qu’il fait bien, ou corrigé certaines choses. L’encourager ce n’est pas aussi tout le temps et surtout pas. Paul pointé du doigt pour ce qui est mal. Mais parce qu’il fait aussi des choses très bien aussi.

Que pensez-vous du niveau de la compétition ?

Didier Deschamps : Sur les matchs de poules, je pense qu’il y a eu beaucoup de matchs de qualités, avec beaucoup de rythmes, d’intensités avec malgré tout beaucoup d’équipes qui sont portés vers l’avant même s’il est beaucoup plus d’attaque rapide que d’attaque placées avec des espaces qui se créent par des matches même lors des premières mi-temps. Je pense que c’est une bonne chose pour le spectacle. L’importance du résultat et le fait d’avoir des matchs à élimination directe peut aussi incité les équipes à un peu de prudence. Parcequ’on ne s’est pas le match peu aussi duré plus que 90 minutes. Forcement, les organismes peuvent être emmené à être sollicité.

Propos recueillis à Brasilia par Bakary Diakité dit Sarr

 

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