Pascal Janin (entraîneur du Stade) :
« En football, on a déjà vu des retournements de situation. Effectivement on avait en face une équipe solide. Mais qui ne nous a pas dominés pendant l’ensemble du match. Que j’ai trouvé physiquement fatiguée en deuxième période. Donc des choses à exploiter pour nous sur le match retour. Mais je reconnais maintenant que ça va être très compliqué. S’il y a des petits pourcentage de chance, on va aller jouer ».
Patrice Carteron (entraîneur de TP Mazembé) :
« Le sentiment d’avoir fait un match très solide. On savait que face à cette belle équipe du Stade, il fallait vraiment faire un grand match pour pouvoir faire un résultat. C’est vraiment une entame magnifique et après ce but encaissé nous a fait un peu douté.
A la reprise, on a choisi l’option de rester en place très solide défensivement de tenir ce score qui augure d’un match retour ouvert. Quand on joue à domicile, on a un public qui nous pousse. On ne peut pas être dans les calculs. On est obligé de jouer à l’offensive. Je serai très méfiant parce que le Stade est redoutable en contre avec de bons attaquants rapides, qui sont dangereux dans les espaces ».
Alou Bakayoko (milieu de terrain du TP Mazembé) :
« C’était important ce soir de gagner et de prendre une belle option pour le match retour. On fait une grosse première mi-temps où on ouvre logiquement le score dès le premier quart d’heure et un second but. En seconde période, les Maliens sont revenus avec beaucoup d’envie et ils nous ont posé des problèmes. Ils ont eu des situations d’égalisation. Un match de demi-finale n’est jamais facile. Je pense que les deux équipes étaient à la hauteur. Il nous reste une autre manche pour valider notre ticket pour la finale et je crois que notre public nous poussera à atteindre cet objectif ».
Soumbeyla Diakité (capitaine du Stade malien de Bamako) :
« On a offert deux buts, notamment dans les 20 premières minutes de la première mi-temps, ou il y a eu des déchets dans nos passes. Nous n’avons pas su exploiter toutes les opportunités que l’on a eues. Dans le dernier geste, dans la dernière passe, on a pêché sur toute la ligne. A la reprise, nous savions que nous aurions des occasions et on a su se les créer. Mais pas les concrétiser… Nous partons en RDC pour créer la surprise ».