Soumaila Coulibaly: « L’Afrique sous son meilleur jour »

{mosimage}(Par FIFA.com) Lundi 1 septembre 2008

Soumaila Coulibaly fait désormais partie des cadres de la sélection malienne. L’international aux 59 sélections pour six buts s’illustre depuis maintenant huit ans sur tous les terrains d’Allemagne, en Bundesliga comme en deuxième division, ce qui lui vaut enfin de bénéficier d’une certaine reconnaissance internationale.

Comme beaucoup de ses compatriotes, Coulibaly a fait ses premières armes dans le championnat malien. Après quelques matches sous les couleurs de Djoliba AC Bamako, le jeune milieu de terrain s’engage en faveur de l’AS Real Bamako. En 1999, il tente une première expérience à l’étranger en signant au Zamalek, l’un des deux grands clubs du Caire.

Un an plus tard, le SC Fribourg s’attache ses services. Au total, il disputera 207 matches sous ses nouvelles couleurs, inscrivant 37 buts au passage.

En 2007/2008, Coulibaly part tenter sa chance au Borussia Mönchengladbach. Moins de douze mois plus tard, il retrouve l’élite allemande avec les Fohlen.

Ce spécialiste des coups de pied arrêtés a largement contribué au bon parcours du Mali dans les éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 2010.

Versés dans le Groupe 10, les Aigles font actuellement la course en tête et comptent même trois longueurs d’avance sur leur premier poursuivant, la RD Congo.

 

Dimanche, en cas de succès sur les Léopards, les hommes de Stephen Keshi pourraient assurer définitivement leur qualification pour le prochain tour.

FIFA.com est allé à la rencontre de l’international malien, qui évoque pour nous les prochaines échéances du Mali, la première Coupe du Monde de la FIFA en Afrique et ses objectifs avec le Borussia Mönchengladbach.

Les éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 se présentent plutôt bien pour le Mali. Après quatre journées, vous vous trouvez en tête de votre groupe. Quel jugement portez-vous sur votre situation ?

Nous sommes bien placés, avec trois victoires en quatre matches. Dommage que nous ayons perdu (2:3) contre le Soudan. Si nous avions pu nous imposer, nous aurions six points d’avance sur nos premiers rivaux.

Pour assurer définitivement votre qualification, vous devrez sans doute vous imposer en RD Congo. A première vue, la tâche s’annonce difficile…

Tout à fait. Les Congolais nous suivent de près au classement et nous avons déjà pu voir à l’aller qu’ils forment une excellente équipe. Nous avions remporté la première confrontation 4:2 sur le fil. Personnellement, je signerais tout de suite pour un tel scénario ! En cas de succès, nous serions qualifiés directement pour le troisième tour.

Outre l’Afrique du Sud, pays hôte, cinq équipes africaines disputeront la phase finale de la Coupe du Monde de la FIFA 2010. Selon vous, quels sont les favoris dans la course à la qualification ?
Les grands pays de football comme le Cameroun, le Nigeria, le Ghana, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Maroc sont toujours de sérieux candidats. Toutes ces équipes se sont déjà qualifiées par le passé. Je crois cependant que la surprise pourrait venir du Burkina Faso, qui a remporté tous ses matches dans le Groupe 9.

{mosimage}La première Coupe du Monde de la FIFA africaine aura lieu dans deux ans en Afrique du Sud. Que signifie cet événement pour le continent africain en général et le pays hôte en particulier ?

Nous sommes tous très heureux de voir la Coupe du Monde de la FIFA débarquer en Afrique. Je crois que la FIFA a voulu envoyer un signal fort en direction de l’Afrique en nous confiant l’organisation de cette compétition. Evidemment, l’Afrique fera tout pour se présenter au monde sous son meilleur jour.

En équipe nationale, vous évoluez aux côtés de grands joueurs comme Frédéric Kanouté, Seydou Keita ou encore Mahamadou Diarra, qui portent tous les couleurs de grandes écuries européennes. Quel rôle tenez-vous, au milieu de toutes ces stars ?

Nous avons une équipe très ambitieuse, qui compte beaucoup de jeunes. Moi, j’appartiens au groupe des joueurs plus expérimentés. J’essaye donc d’être présent pour aider et conseiller les nouveaux. En cela, mon rôle n’est pas très différent de celui de Frédéric, Seydou ou Mahamadou.

Le Borussia Mönchengladbach a retrouvé la première division, mais la concurrence au milieu de terrain est rude. Pendant l’été, le club a notamment recruté l’international allemand Marko Marin et Gal Alberman, élu joueur de l’année en Israël. Comment voyez-vous votre avenir ?

Je crois avoir démontré la saison passée que l’entraîneur pouvait compter sur moi. A chaque fois que j’ai joué, j’ai tout donné pour l’équipe. Si je fais le maximum à l’entraînement, le reste viendra tout seul.

Votre sélectionneur continuera-t-il à vous faire confiance si vous jouez peu à Mönchengladbach ?
Evidemment, il est essentiel pour un footballeur de garder le rythme de la compétition. Jusqu’à maintenant, j’ai toujours réussi à m’imposer, partout où je suis passé. C’était également le cas la saison passée, même si j’aurais souhaité disputer plus de matches. Ceci étant dit, je crois avoir fait mes preuves en équipe nationale.

 

 

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