Salif Keïta, meilleur joueur africain de l’histoire de la L1 selon FranceFootball

Dans son édition du 28 août 2012 le magazine France Football , le plus grand magazine de football de la france ,l’instigateur du Prix Ballon d’Or, sacré l’ex-international Malien, Salif Keita, meilleur footballeur africain ayant évolué dans le championnat français.

Salif Keita est le 4è meilleur joueur étranger de l’histoire Ligue 1 française, de toute nationalité confondue. Il est devancé seulement par le bosnien Safet Susic (1er), le croate Josip Skoblar (2) et le brésilien Juninho (3). Sur la cinquante de footballeurs retenus, 7 sont africains et notre compatriote Salif Keïta arrive en tete devant les autres légendes africaines ayant marqué de leur empreinte indélébile les pelouses de l’hexagone: Abedi Pelé du Ghana (5ème), George Weah du Liberia(10ème), Didier Drogba de la Côte d’Ivoire (20ème), Roger Milla du Cameroun (32ème), Mustapha Daleb d’Algérie(39ème) et Japhet N’Doram du Tchad (44ème).

Débutant sa carrière au Mali, il jouera pour l’AS Real Bamako, club avec lequel il remporte trois coupes du Mali. En 1966, avec l’AS Real Bamako, il atteint la finale de la Coupe d’Afrique des clubs champions.

Salif Keita s’est notamment distingué à l’AS Saint-Étienne, qu’il rejoindra en 1967, où il a inscrit 135 buts en 167 matches pour les Verts, remportant au passage trois titres de champion de France, deux Coupes de France et un « Soulier d’argent » européen avec 42 buts en 1967.

 

Lors de la remise de son ballon d’Or en 1970 à Paris par le Directeur de FranceFootball

« Domingo » pour les maliens, « La Panthère Noire » pour les supporteurs de l’AS Saint-Etienne (club qui l’a révélé en Europe), Salif Keita est le premier Ballon d’or Africain  en 1970: il refusera de recevoir ceux des trois années précédentes « pour permettre à d’autres footballeurs africains de se faire distinguer » disait-il.

Albert Batteux, l’entraîneur mythique de l’ASSE, disait de lui qu’il « savait tout faire, à l’image des plus grand joueurs brésiliens. Je l’ai vu tenter des choses ‘surnaturelles’ « . D’ailleurs, l’histoire d’amour entre le club et Salif Keita est telle qu’en 1968, l’ASSE prend une panthère noire pour emblème, en hommage à son attaquant vedette.  Le félin est aujourd’hui encore l’emblème du club.


Il signe ensuite à l’Olympique de Marseille au sein duquel il compose un duo d’attaque extraordinaire avec Josip Skoblar, mais ne reste qu’une saison, attiré par les sirènes espagnoles.  Il part au FC Valence où il reste trois ans, passe trois nouvelles saisons au Sporting du Portugal, à Lisbonne, avant de terminer sa carrière aux Etats-Unis au New England de Boston. Il rentre finalement au Mali en 1986 où il créé le premier centre de formation de football en 1994, qui porte son nom.

En 1963 (alors âgé de 16 ans), il est sélectionné dans l’Équipe du Mali de football. Blessé au cours de la Coupe d’Afrique des Nations en 1972 à Yaoundé, il ne peut treminer le match de  la finale qui voit le Congo-Brazzaville l’emporter sur le Mali (3 buts à 2).  Neanmois, il inscrit 11 buts en 13 sélections avec les Aigle du Mali.

 

Salik Keita pose à coté de la « panthere noire » lors de l’inauguration du Stade portnant son nom à Cergy.

Élu président de la Fédération malienne de football en juin 2005, son mandat de quatre ans n’a pas été renouvelé le 16 juillet 2009.

Salif Keita laisse l’image d’un buteur hors pair, mais aussi d’un homme libre qui a pris une part importante dans l’arrivée des meilleurs footballeurs africains dans les grands clubs européens.  Un hommage de plus au plus grand talent que le football malien n’est jamais produit;  trois ans après avoir eu un stade de football portant son nom dans la ville de Cergy (région parisienne) sous l’impulsion de son neveu Ibrahima Keita ( conseiller municipal de la ville).

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