Demba Barry reçoit son trophée de meilleur étranger au siège du Buteur

altAyant été retenu à Bordj Bou Arréridj le jour de la cérémonie du Ballon d’Or pour cause du match disputé par la JSK face au CABBA, il n’avait pas pu être présent pour se faire remettre le trophée du meilleur joueur étranger de la saison 2007-2008 qu’il avait remporté conjointement avec le Mauritanien Ahmed Ould Teguedi. C’est donc mercredi qu’il a reçu son trophée des mains du directeur du journal, Nabil Amra. Demba était même vêtu d’une tenue de circonstance : un costume traditionnel malien.

Accompagné d’un compatriote, il a profité de cette première visite à notre journal pour saluer le personnel des différents services et discuter avec les journalistes.  

Il est à signaler que c’est la quatrième année consécutive qu’un Malien décroche le trophée de meilleur footballeur étranger en Algérie.

Source le buteur.com

 

Vos impressions à chaud sur cette distinction ?

Je suis vraiment très touché. C’est une consécration pour les efforts fournis tout au long de la saison dernière.

 

Pensez-vous mériter ce trophée ?

Je sais que j’ai fait une bonne saison, couronnée par un titre. C’est aux gens de dire si je le mérite ou non.

 

L’année dernière, à l’occasion de la 7e cérémonie du Ballon d’Or El Heddaf-Le Buteur, vous aviez accompagné Cheikh Oumar Dabo qui avait remporté le titre de meilleur buteur. Aviez-vous rêvé, à ce moment-là, de gagner une distinction individuelle à votre tour ?

Oui, un peu. L’objectif d’un footballeur est de viser haut et de gagner le maximum de titres. Donc, il est légitime que je veuille marquer mon passage à la JSK. J’espérais gagner ce titre et je suis content d’y être parvenu.

 

Viser haut, c’est décrocher un contrat avec un club professionnel ?

Bien sûr ! C’est mon souhait et mon objectif. J’espère bientôt décrocher un contrat intéressant afin que je puisse progresser.

 

Un contrat professionnel, c’est aller en Europe, c’est ça ?

Oui, c’est bien ça. Le vrai professionnalisme, c’est aller en Europe. J’aimerais bien joueur en Ligue 1 ou dans un club anglais. C’est là où je pourrais vraiment m’améliorer.

 

Des grands championnats d’Europe, quel est celui qui, selon vous, convient le mieux à votre jeu ?

 

Je pense que c’est le championnat d’Angleterre. Lorsque j’étais au Mali, je suivais beaucoup ce championnat et c’est mon préféré.

 

Est-ce parce que vous aimez le football physique et le jeu aérien ?

Oui, c’est bien ça. J’aime les duels aériens et les contacts et je pense que le football anglais est celui qui sied le mieux à ce type de jeu. Ce sera difficile, bien sûr, mais j’espère bien que j’y réussirai. Cela dit, nous n’en sommes pas encore là. L’essentiel pour moi est d’aller jouer en Europe.

 

Vous sentez-vous prêt à franchir le cap et partir en Europe ?

Oui, je suis prêt. Cela dit, je me sens très bien à la JSK où je suis bien considéré. Je n’ai jamais eu de problème au sein du club depuis que j’y suis arrivé. S’il faut que je reste encore quelque temps à la JSK, je le ferai. Mais si on m’autorise à partir dès maintenant, je me sens prêt pour l’Europe.

 

Le président Hannachi semble disposé à vous laisser partir…

Le président est quelqu’un qui aime beaucoup les joueurs africains et qui fait tout pour les aider. Il m’a toujours soutenu et il m’a promis de me faciliter la tâche dans le cas où je recevrais une offre sérieuse d’un club sérieux. Donc, je lui fais confiance.

 

Comment expliquez-vous la réussite de joueurs maliens en Algérie ?

Il y a un environnement propice à leur réussite : la religion est la même, les Algériens sont gentils et hospitaliers, le climat n’est pas trop rude, les équipes sont d’un bon niveau… Donc, tout concourt à ce qu’ils réussissent en Algérie. C’est pour ça que les Maliens savent que l’Algérie est un passage intéressant avant d’aller en Europe.

 

Vous, personnellement, vous sentez-vous bien à la JSK ?

Absolument. Que ce soit au club ou dans la ville de Tizi Ouzou, je n’ai jamais eu de problème. J’ai toujours joui du respect de tous. De plus, la présence d’étudiants maliens me réconforte et me fait sentir que je suis chez moi.

 

Cela explique-t-il votre bonne entente avec votre compatriote Coulibaly dans l’axe de la défense de la JSK ?

Oui, parfaitement. Coulibaly et moi parlons le même langage et c’est ce qui a favorisé notre entente sur le terrain. Cela dit, je m’entends avec tous mes coéquipiers.

 

En tant que joueur, comment expliquez-vous que presque le même groupe qui avait remporté le championnat la saison passée peine cette saison ?

Je crois que l’instabilité au niveau du staff technique a perturbé les joueurs. Nous étions un peu perdus, mais je pense qu’il n’est pas trop tard pour se ressaisir. La situation n’est pas dramatique.

 

Que pensez-vous du nouvel entraîneur, M. Lang ?

Nous n’avons pas encore discuté avec lui, mais à ce que nous avons vu, il n’a pas l’air de quelqu’un de difficile. J’espère que cela se passera bien avec lui.

 

Entretien réalisé par Farid Aït Saâda (www.lebuteur.com)

 

 

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