Ibrahim Fomba, jeune attaquant malien de l’ESTAC Troyes : « Ce serait une fierté pour moi de porter le maillot de mon pays »

Âgé de 18 ans, Ibrahima Fomba est un jeune attaquant malien évoluant au sein de l’équipe U19 de l’ESTAC Troyes  ( L2, française).

Passé par l’AS Bamako avant son arrivée en France, Ibrahima Fomba a évolué au sein de plusieurs clubs afin de continuer son apprentissage. Né à Bamako, Ibrahim ambitionne de porter les couleurs du Mali.

Ibrahim, expliques nous ton parcours dans le monde du football

J’ai commencé à jouer au football dès mon enfance dans les rues de mon quartier. Avec des amis, nous jouons des petits matches amicaux et souvent des compétitions de quartier.

Comme je donnais très souvent la victoire à mon équipe, j’ai été repéré pour intégrer un centre de formation. Et c’est l’AS Bamako qui m’a servi de point de chute pour l’apprentissage des fondamentaux du football en 2006.

Au début ce n’était pas facile car mes parents étaient contre. Ils voulaient que j’étudie seulement.  Mais grâce à la détermination du coach des jeunes de l’ASB à l’époque, ils m’ont finalement laissé poursuivre mon rêve. Et aujourd’hui, toute ma famille adore le foot grâce à moi.

 

Au Mali j’étais en contact avec des clubs français. Et  à mon arrivée en France, l’UJA Alfortville (CFA) m’a accueilli dans son équipe des moins de 16 ans (en 2011). En 10 matches de championnat des jeunes, j’ai été sacré meilleur buteur avec 14 buts. Une performance qui m’a permis d’intégrer les U17  de Torcy US (National) où j’ai fini encore meilleur buteur du championnat avec 20 buts en 2013.

Par la suite, j’ai fait une pige au Paris FC. C’est de là-bas que j’ai reçu une invitation de l’ESTAC Troyes pour faire un stage en début 2014. Et dieu merci à la fin du stage, le club m’a proposé un contrat que j’ai signé sans hésitation.

Comment se sont donc déroulés tes débuts avec ton nouveau club ?

Les débuts ont été peu difficile, je connaissais pas les joueurs, les terrains d’entraînements, il fallait que je m’adapte très vite, prendre des repères…

Maintenant, tout se passe très bien. C’est vrai qu’au début c’était un peu difficile avec une blessure que j’ai contracté au niveau du genou.  Mais je suis revenu très vite que prévu sur le terrain. Et au niveau de l’ambiance tout va bien aussi. Ce club est devenu ma deuxième famille..

Quel style d’attaquant es-tu ?

Je suis un attaquant axial, un renard de surface. Je suis très bien dans les duels aériens, puissant et très rapide. Le point où je dois m’améliorer est la technique. J’avoue que je ne suis pas à 100% sur ce plan. Mais je travaille jour et nuit afin de pallier cela

Quels sont les joueurs qui te font rêver ? 

En Afrique, on a trop de grand joueurs qui font rêver et qui me donne surtout envie de porter le maillot de mon pays. Je prends exemple sur Seydou Keita, Didier Drogba, Sammuel Etôo, Ronaldo, Messi, des grands joueurs qui travaillent dure, qui se donne pour leur pays et leurs clubs. Ce sont des exemples à suivre.

Quelles sont tes ambitions avec la sélection malienne?

Je rêve de devenir le meilleur joueur d’Afrique et le meilleur buteur de l’histoire du football malien. Pour ce faire, je veux d’abord rejoindre l’équipe nationale junior du Mali dans un bref délai.  C’est l’une de mes grandes priorités.

Je garde toujours de l’espoir, je croises les doigts. Beaucoup de Maliens espèrent me voir jouer sous le maillot de l’équipe de nationale du Mali, après c’est mes qualités et performances qui feront la différence pour être sélectionneur je crois.

As tu déjà été rapproché par les responsables du football malien ? 

J’avais déjà été convoqué deux fois de suites pour des raisons valables j’ai pas pu rejoindre le groupe.

Quelles sont vos ambitions dans l’avenir ?

Je rêve de devenir le meilleur joueur d’Afrique et le meilleur buteur de l’histoire du football malien. Pour ce faire, je veux d’abord rejoindre l’équipe nationale junior du Mali dans un bref délai.  C’est l’une de mes grandes priorités.

Un appel à lancer aux responsables du football malien ?

Ce serait une fierté pour moi de porter le maillot de mon pays. J’invite donc les dirigeants du football malien à me donner l’opportunité d’aider mon pays à atteindre le sommet du football continental.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *