Alain Giresse: « l’équipe est dans une phase de transition que l’on vit et il faut faire le lien entre cette ancienne génération et la nouvelle qui arrive »

Regroupé à Paris dans le cadre d’un stage de préparation en vue du match Bénin-Mali, comptant pour la 2ème journée des éliminatoires de la CAN 2017, l’équipe national du Mali a rejoint le Cotonou jeudi soir.

Avant leur départ, sélectionneur national Alain Giresse dresse l’état des Aigles du Mali.

Après quelques jours de travail, où en est-on avec le groupe?

Le groupe se porte bien. Nous avons convoqués 23 joueurs mais à ce jour il y a eu trois défections. A savoir Tongo Hamed Doumbia pour des raisons personnelles, Drissa Diakité qui  ne s’est pas présenté et malheureusement Ousmane Coulibaly qui s’est blessé lors de son dernier match de championnat. Il était venu se présenter mais il a une entorse au genou. Donc de 23 joueurs  nous nous sommes retrouvés à 20 qui ont travaillé pour préparer le prochain match.

Pourquoi n’avez-vous pas remplacé ces trois défections?

Quand on prend 23 joueurs c’est de pourvoir faire face à toute éventualité mais il y a que 18 joueurs sur la feuille de match. On pourra faire face à cette exigence. C’était tard de faire venir d’autres joueurs car il faudra  des convocations supplémentaires, ce qui n’a pas été fait.

Comme se porte l’équipe par rapport au dernier match face au Sud Soudan ?

Dans l’ensemble tout le monde se porte bien.  Nous avons intégré à la sélection A trois joueurs de l’équipe U20: le portier Djigui Diarra, Youssouf Koné et Adama Traoré. Ce sont des garçons qui sont en approche. Adama avait déjà été sélectionnée lors des matches amicaux (ndlr: face au Ghana et Gabon). Ce sont des garçons qui sont proches du niveau international et progressivement ils vont découvrir et apprendre: cela est important.

Actuellement, une équipe  est un mélange où l’ancienne génération termine et l’autre génération, plus jeune est encore éloignée. Je le sais bien puisque je connais l’équipe de 2012 donc l’équipe est dans une phase de transition que l’on vit et il faut faire le lien entre cette ancienne génération et la nouvelle qui arrive.

Comment arrivez-vous à faire ce mélange entre anciens, plus jeunes et d’autres sans club pour affronter le Benin?

Coté relationnel tout se très bien. Les anciens accueillent bien les jeunes: pas de problèmes de ce coté là.

Abdou-adama-modibo-soumaila

Après, c’est sur le plan sportif,  tout n’est pas homogène: il y a des différences de niveau entre des joueurs qui ont beaucoup d’expériences, de vécus, d’autres qui n’en ont pas et qui le découvre. Il y a donc un décalage. Il faut harmoniser tout cela et cela va se faire avec le temps, l’habitude et l’arrivée des nouveaux joueurs.

Le capitaine Seydou Keita  est en voie de se retirer…

Il est toujours avec nous mais compte tenu de son âge, sa situation en club et son problème de genou ce n’est pas facile pour lui d’être présent régulièrement. Ce n’est pas évidement qu’il puisse faire face à ses engagements en club et sélection. Nous verrons avec lui, en fonction des événements s’il peut venir avec nous pour apporter sa contribution.

À son absence, qui portera le brassard de capitaine?

Il y a d’autres anciens qui sont là et qui étaient dans les mêmes équipes avec Seydou. Un de ces anciens prendra le relais.

Comment arrivez-vous à collaborer avec Fousseyni Diawara, qui est le nouveau Manager General de l’équipe.

Il dans le staff dans la partie mangement, pas sur le coté technique. Dans un souci permanant du détail, son rôle est de faire en sortie que toute l’organisation bonne autour de l’équipe. Il rentre progressivement là dedans pour amener les besoins et voir si toute l’organisation est prête autour de l’équipe, que tout fonctionne comme il faut.

Êtes-vous satisfait de vos conditions de travail?

Il y a encore du travail à faire, il faut améliorer certains secteurs mais on y arrivera progressivement et l’arrivée de Fousseyni va nous aider en cela. On travail, on construit, il y a besoin d’améliorer beaucoup de chose dans le fonctionnement de l’équipe, dans sa cohésion, dans son unité, trouver les hommes de bases, une ossature qui fait qu’une équipe prend toute sa dimension: on en est pas encore là.

Quelle sera l’ambition des Aigles face à une équipe béninoise qui donne régulièrement du fil à retordre au Mali ?

Il n’y a jamais de match facile et cela je ne le répète pas innocemment. Il faut être très déterminé, convaincu avec une organisation et une rigueur tactique ainsi que beaucoup de solidarité. Le Benin a des arguments comme joueurs, à nous de répondre présent pour espérer faire un bon résultat.

Propos recueillis par Mahamet Traoré

2 Comments

  1. Y’a bcp de joueurs inutiles 67% facile qui non pas le niveaux et qu’il doit être plus selectionable. En parlant de l’arrivée des nouveaux joueurs on attend yarouba cissako almamy toure as monaco, massadio haidara newcatle, abdou diallo waregem zulte , djibril sidibe adama soumaoro Lille, n’golo kante lecester city, abdoulaye doucoure ousmane dembele rennes, adama traore barcelone, hadi sacko sporting lisbonne, allasane plea Nice, moussa dembele fulham, c’est joueurs il vont révolutionner notre sélectionné en nous fesant progresser à une vitesse folle

  2. Bonne chance les garçons

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